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Fonctions syntaxiques des adjectifs. 6 страница



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Le subjonctif fait partie des locutions figées en fonction des conjonctions : fût-il, ne fût-ce que (concession), n’eût été (condition), soit … soit (choix).

 

3.1.3. Conditionnel. Les discussions sur la position du conditionnel dans le système verbal sont dues au fait qu’il représente un exemple frappant d’asymétrie entre la forme et le contenu. Dans le plan de la forme le conditionnel à la différence des trois autres modes n’est pas le résultat du développement des formes correspondantes latines, mais une nouvelle formation romane. Ses marques morphologiques appartiennent à l’indicatif puisque comme le futur il est formé de l’infinitif mais à l’aide des désinences de l’imparfait.

Dans le plan du contenu la forme en –rait a deux emplois essentiels :

¨ modal: l’expression de supposition (Il le ferait volontiers)ou d’une action dépendant d’une condition (S’il faisait beau, on irait se promener). Voilà pourquoi le terme «условное наклонение » n’est pas exact, puisque le conditionnel exprime non une condition, mais une action conditionnée (sa conséquence) [ 33, 874 ] ;

¨ temporel : l’expression de l’antériorité par rapport au passé (futur dans le passé) : Il a dit qu’il viendrait.

La difficulté de l’interprétation du conditionnel est due à l’installation de la proportion entre ces deux significations.

3.1.3.1. Fonctions du conditionnel.Il s’emploie dans des propositions indépendantes et dans différents types de subordonnées, avant tout – complétives, relatives, plus rarement – dans les subordonnées de condition.

3.1.3.1.1. La fonction essentielledu conditionnel est d’exprimer une action éventuelle. Une action éventuelle est une action p o t e n t i e l l e, supposée, liée à des conditions appropriées. Dans la signification du conditionnel s’unissent les sèmes «possibilité» + «prospectivité» (tendance à l’étape postérieure) + « condition». Dans les significations différentes du conditionnel les proportions entre ces trois sèmes peuvent changer. P. ex. le sème «prospectivité» peut s’effacer . La condition est exprimé de la façon la plus explicite dans une subordonnée de condition : Si je te demandais de partir avec nous, tu le ferais. Mais elle peut être exprimée par un terme de proposition qui de la façon implicite ou plutôt réduite représente une condition : Demain, il aurait été trop tard(= si on faisait cela demain …). Le sème « possibilité»est exprimé dans la proposition relative : Je cherche quelqu’un qui pourrait l’aider.

3.1.3.1.2. Les fonctions secondairesse manifestent très souvent dans la distribution particulière du conditionnel. Dans le plan sémantique elles sont liées à l’affaiblissement du sème «condition», parfois – du sème « prospectivité» ou du sème «possibilité» :

¨ à l’affaiblissement du sème «condition» le conditionnel peut exprimer une s u p p o s i t i o n : Elle serait malade, pensa-t-il ;

¨ la supposition se trouvant à la base d’une autre action peut recevoir la nuance de c o n d i t i o n - c o n c e s s i o n. Le conditionnel reçoit cette signification dans la proposition principale (la signification concessive - даже если бы … - est conditionnée par la négation dans subordonnée) : D’ailleurs, on le voudrait qu’on ne retrouverait le bracelet semblable ; // Les aurait-il lus (= ces papiers), qu’il n’aurait pas su y déceler les pièges dont ils étaient semés ;

¨ une action éventuelle est une action moins déterminée, moins réelle et catégorique qu’une action exprimée par l’indicatif. Le conditionnel employé à la place de l’indicatif exprime l’a f f a i b l i s s e m e n t d e l a r é a l i t é de l’action et comme suite se forment les significations modales suivantes :

a) affirmation non catégorique(souvent dans des propositions interrogatives) : Tu voudrais t’en aller, Frank ?

b)expression atténuée d’une incitation, d’une prière, d’un conseil : Voudriez-vous fermer la fenêtre? Vous devriez acheter ce livre;

c)affirmation sans garantie d’authenticité au transfert de l’information issue d’une autre personne. Dans ce cas l’énoncé est conditionné non par un autre événement, mais par une opinion, dans ce cas par l’opinion issue d’une source étrangère : La catastrophe aurait fait dix morts (=selon les informations) ;

d)action imaginaire : Jouons avec le chat. Ce serait ma fille. Je serais une dame ;

e)prédisposition à une action : Je passerais un mois auCaucase.

f)négation catégorique d’une action comme impossible

l’interrogation) : J’aurais fait cela ? - Чтобы я сделал такое?!

3.1.3.1.2.1.Au transfert de l’action dans le plan du passél’éventualité de l’action se réduit car le plan du passé se présente comme plus déterminé que le plan du futur. Comme suite le sème « prospectivité» efface toutes les autres sèmes et le conditionnel reçoit une s i g n i f i c a t i o n t e m p o r e l l e exprimant la postériorité de l’action par rapport au passé (futur dans le passé) : Il dit qu’il viendraitdimanche. De cette façon le futur dans le passé représente une des variantes sémantico-fonctionnelles du conditionnel. Ce qui le distingue de l’indicatif c’est que :

¨

il n’exprime pas toujours une action complètement actualisée, déterminée;

¨ cette signification s’y réalise dans des conditions spécifiques – dans les subordonnées seulement, tandis que les autres formes relatives au passé (plus-que-parfait) conservent cette signification dans tous ces emplois.

3.1.3.1.2.2.Le conditionnel est employé dans des locutions figées exprimant la similitude : On dirait qu’il va pleuvoir // Je sens comme qui dirait une brûlure et dans la conjonction composée ne serait-ce que.

 

3.1.4. Système des modes du français.Le verbe français inclut 4 modes: indicatif, impératif, conditionnel, subjonctif.

L’indicatif représente une action comme déterminée, complètement actualisée, différenciée dans le temps. On l’appelle mode d i r e c t. Les trois autres modes qu’on appelle i n d i r e c t s représentent une action comme possible, actualisée de la façon partielle, incomplète. Ils expriment la représentation du sujet parlant sur le moyen de liaison de l’action avec la réalité [21]. A cause de cela les formes temporelles y sont moins différenciées.

Les modes indirects sont orientés à l’avenir ce qui est lié à son actualisation incomplète, le caractère potentiel de l’action.

L’impératif représente une action possible comme telle qui doit être réalisée, exprime la nécessité basée sur la volonté du locuteur.

Le conditionnel représente une action possible comme conditionnée par des circonstances objectives, comme dépendant des suppositions du locuteur.

Le subjonctif représente une action de la façon la moins déterminée comme une action non affirmée dépendant des jugements, voeux, sentiments, circonstances. Il indique le moyen subjectif de la perception et de la description de l’événement. En schématisant on peut dire que l’impératif reflète la volonté, le conditionnel – la pensée et le subjonctif – les sentiments du sujet parlant.

Cette différence sémantique conditionne leur distribution syntaxique différente. L’indicatif est employé dans tous les types de propositions, le conditionnel - le plus souvent dans la principale, plus rarement – dans la subordonnée, l’impératif – exclusivement dans une proposition indépendante à un terme essentiel. Enfin le subjonctif - dans la subordonnée de préférence.

Se distinguant dans leurs significations primaires les modes peuvent s’approcher dans leurs fonctions secondaires. P. ex. l’incitation peut être exprimée non seulement par l’impératif, mais aussi par l’indicatif et le subjonctif : Venez demain ; Vous viendrez demain ; Qu’il viennedemain.

 
 

 


Conférence VII

 

CATÉGORIES GRAMMATICALES DU VERBE

Plan

1. Problème de la catégorie de l’aspect en français.

2. Сatégorie grammaticale du temps

3. Catégories de la personne, du nombre et du genre.

_

1. Problème de la catégorie de l’aspect en français.

L'aspect est une catégorie grammaticale verbale qui exprime le caractère du déroulement du procès. Les propriétés concrètes du procès reflétées dans les significations aspectuelles sont bien variées : le rapport de l’action au résultat, à sa durée, à sa répétition ; phases (commencement, fin) etc. Si ces significations sont exprimées par une opposition des formes verbales, elles forment la catégorie de l’a s p e c t (p. ex. aspect perfectif et imperfectif en russe : делать – сделать). Si celles-ci sont exprimées par des moyens dérivatifs nous sommes en présence des m o d e s d’a c t i o n (ordres de procès) qui représentent les variantes plus concrètes du déroulement du procès. En russe on en distingue plus d’une quarantaine : inchoatif (начинательный – заговорить), limitatif (поговорить), atténuatif (привстать) et autres [ 27, 73-74 ].Ceux-ci caractérisent un procès au point de vue qualitatif et quantitatif.

La question de l’aspect en français et une des plus discutables. P. ex. A. Meillet opposant le français au latin a conclu qu’avec le développement du français les différences aspectuelles propres au latin, ont cédé la place aux distinctions temporelles. En français moderne il n’y a pas d’aspect, mais il y a un système développé des temps à l’aide desquels peuvent être exprimées aussi des significations aspectuelles. C’est aussi le point de vue de J. Vandryès, F. Brunot, Damourette et Pichon, L. Tesnière.

L’étude de l’aspect dans d’autres langues (avant tout dans les langues slaves) a montré le caractère universel d’expression de cette signification dans la langue ; l’étude approfondie des significations des formes temporelles a révélé la réalisation très fréquente des significations aspectuelles chez ces dernières. Le linguiste chèque O. Duchaček affirme qu’en français sont exprimées par des moyens différents 13 significations aspectuelles [ 41 ]. H. Bonnard en compte 12 [ 34 ]. Mais bien souvent les grammairiens français confondent l’aspect en tant que catégorie morphologique verbale et la signification aspectuelle se réalisant dans la proposition comme résultat de l’interaction de la sémantique du verbe, des significations des formes temporelles et des adverbes. P. ex. C. Baylon et P. Fabre [ 30 ] distinguent 8 «aspects» en français : imperfectif (Le vent souffle), perfectif (Le vent est tombé), momentané (J’ouvris les yeux), duratif (La terre tourne), inchoatif (Cet enfant grandit), passé et futur proche. Dans la «Grammaire méthodique du français» on distingue les «aspects» suivants: 1) accompli/inaccompli exprimé par l’opposition des temps simples et composés (Il chante/Il a chanté) ; 2) perfectif/imperfectif exprimé par la sémantique du verbe (voir p.p. 98-99 ci-dessus):Je sors/Je marche); 3) sécant/non sécant (пресекающий /непресекающий) exprimé par l’opposition imparfait/passé simple : Il sortait/Il sortit ; 4) inchoatif /terminatif exprimé par les périphrases avec des V. semi-auxiliaire (commencer à/finir de) ; 5) semelfactif/itératif (однократный/ многократный) exprimé par des compléments circonstanciels (une fois par an/toutes les semaines) ; 6) progressif exprimé par la construction aller + gérondif : Le mal va croissant. Ici sont énumérées les significations exprimées dans un g r o u p e v e r b a l ou dans une p r o p o s i t i o n par l’ensemble de tous les moyens et non les faits de la catégorie morphologique de l’aspect. Les significations aspectuelles en français peuvent être exprimées :

¨ de la façon l e x i c a l e - par l’opposition des V. perfectifs et imperfectifs. Dans ce cas on ne peut pas parler de l’aspect comme d’une catégorie grammaticale, bien que la distinction sémantique des verbes soit très importante pour la formation des nuances aspectuelles dans les constructions et formes temporelles appropriées ;

¨ de la façon s y n t a x i q u e ( par des constructions spéciales) ou d é r i v a t i v e (affixes). Ces moyens ne forment pas l’aspect morphologique, mais expriment les modes d’action – atténuatif, itératif, inchoatif etc. : toussoter, sautiller, relire, se mettre à lire ;

¨ par l’opposition des formes verbales. C’est seulement dans ce cas qu’on peut parler de l’aspect comme d’une catégorie m o r p h o l o g i q u e du verbe. En français on la voit ou bien dans l’opposition des temps simples/composés (je faisais/j’avais fait), ou bien dans l’opposition des temps linéaires/ponctuels (je faisais/je fis, j’ai fait).

La résolution dépend de ce qui est envisagé comme signification essentielle de l’aspect. La catégorie de l’aspect peut être liée à l’expression de la limite de l’action, du but intérieur de l’action. Pour cette signification est plus proche l’opposition temps simples/ composés. La catégorie de l’aspect peut être liée à l’opposition totalité/non totalité de l’action. Pour cette compréhension-là de l’aspect est plus proche l’opposition temps linéaires/ponctuels du français. Analysons les deux oppositions grammaticales auxquelles on attribue la signification de l’aspect.

1.1. Temps simples/temps composés.Cette opposition est traitée : a) ou bien comme temporelle (les temps composés expriment la corrélation temporelle, l’antériorité), C’est le point de vue de la grammaire traditionnelle ; b) ou bien comme opposition aspectuelle : non achèvement/achèvement. C’est le point de vue de G. Guillaume qui envisageait les formes simples comme décrivant une action dans son déroulement (aspect tensif), les formes composées indiquant l’état postérieur à l’achèvement de l’action (aspect extensif) [ 50 ] .

Ce double caractère des formes composées s’explique par le fait que l’idée de l’antériorité est étroitement liée à la notion de l’achèvement de l’action : une action achevée à un moment donné se trouve souvent accomplie au point de vue de l’atteinte par l’action de sa limite intérieure. E. Benveniste [31] souligne le statut double des formes composées qui forment avec les temps simples deux types de rapports. Elles expriment la perfectivité (accomplissement de l’action + le caractère actuel de la situation comme résultat de l’action pour le moment donné) et antériorité – par rapport au présent - action au passé, prétérit. Dans les conditions concrètes l’une ou l’autre signification prédomine. Dans la proposition Je ne le vois pas, il est parti c’est la perfectivité (résultat de l’action) qui est soulignée (=Maintenant il n’est pas là). Dans Hier, il est parti à 5 heures c’est la signification temporelle du prétérit qui est accentuée (=Il est parti à un moment concret). A l’avis de V.G.Gak dans les formes composées c’est la signification de l’antériorité qui prédomine. Les causes en sont suivantes [ 11, 334 ] :

· l’antériorité est une notion plus largeque la perfectivité (achèvement) aspectuelle.Toute action achevée se trouve antérieure par rapport à l’action postérieure, mais pas toute action antérieure se trouve achevée dans le sens de l’atteinte de sa limite intérieure. Très souvent un temps composé dénote une action antérieure sans nuance d’achèvement : Trois mois auparavant, c’est-à-dire à l’époque où sa mère vivait encore, on l’avait appelé le prince de Bearn. Le contexte indique qu’il s’agit non pas de ce qu’on l’a nommé ainsi, mais qu’il portait ce titre à la période précédente. Le processus même est imperfectif. La signification dépend de la sémantique du verbe et de la construction de la proposition. Avec un V perfectif se réalise la signification de l’achèvement ; avec un V imperfectif – l’antériorité temporelle ;

· la signification de l’achèvement est représentée de la façon différente dans différentes formes composées : elle se réalise presque toujours aux temps antérieurs, mais elle est moins obligatoire pour les temps composés les plus usités - le plus-que-parfait et surtout le passé composé ;

·

l’insuffisance de la nuance perfective chez les formes composées a contribué au développement des formes surcomposées qui expriment toujours l’achèvement, et avec cela les formes surcomposées les plus usitées – passé surcomposé (il a eu fait) et plus-que-parfait surcomposé (il avait eu fait) correspondent justement aux formes composées où la perfectivité se manifeste de la façon la moins régulière ;

· comme moyens d’expression de la corrélation temporelleles formes composées font partie d’un système plus large de formes verbales indiquant non seulement l’antériorité, mais aussi la simultanéité et la postériorité (voir § 2.2. ci-dessous). De cette façon, malgré les hésitations possibles, la nature double des formes composées, on peut conclure que la signification essentielle de ces formes est celle de la corrélation temporelle et avec cela assez souvent simultanément se réalise la signification aspectuelle de l’achèvement de l’action, surtout avec des V perfectifs.

 

1.2. Temps surcomposés.Les plus usités sont le passé et imparfait surcomposés (Il a eu fait ; il avait eu fait), plus rarement se rencontrent futur et conditionnel surcomposés (Il aura eu fait ; Il aurait eu fait). Ils ne s’emploient que dans la langue parlée. Ils dénotent une action antérieure à celle exprimée par une forme composée : Quand j’ai eu lu mon livre, je suis sorti ; // Quand il a eu fini de déjeuner, il s’est endormi. On suppose que ces formes ont apparu pour exprimer une action achevée antérieure, puisque les formes composées ont commencé à perdre cette capacité [ 53, 134 ]. On peut conclure que si les formes composées expriment avant tout la corrélation temporelle (antériorité), la fonction essentielle des formes surcomposées est l’expression de l’aspect perfectif.

1.3. Temps linéaires/temps ponctuels.En français il y a des formes verbales qui n’indiquent pas les limites temporelles de l’action (présent, imparfait, parfois on y inclut futur simple) et celles qui

indiquent la limitation de cadre temporel de l’action (PS, PC). Les premières s’appellent duratives ou linéaires, les seconds – limitées ou ponctuelles. Certains linguistes [ 53, 125 ] envisagent l’opposition de ces formes dans le plan du passé : imparfait/PS,PC comme une opposition aspectuelle exprimant non achèvement/achèvement, caractère duratif/ non duratif de l’action. H. Bonnard explique la différence entre PS et imparfait de la façon suivante : le premier exprime un laps de temps embrassé par l’action en sa totalité (Henri IV régna de 1589 à 1610), le second exprime un point sur ce laps de temps (Henri IV régnait en 1604). Il illustre cela par le schéma suivant [ 34 ] :

 

X

1589 - 1592 - 1595 - 1600 - 1604 - 1608 - 1610

 
 


PS englobe tout le laps de temps , il porte un caractère global (non-sécant - «непресекающий »). Imparfait, marquant un point sur la ligne «coupe» l’action montrant que le règne d’Henri IV a eu lieu avant 1604 a continué après cette date.

Ces significations, H. Bonnard les appelle respectivement aspect non-sécant et sécant [ 34 ]. Sans doute ces significations sont propres à ces formes temporelles, et ce n’est pas par hasard qu’à l’imparfait correspond l’aspect imperfectif et au PS/PC – l’aspect perfectif russes. Mais les significations des formes françaises ont leur spécificité :

¨ à la différence de l’aspect perfectif russe PS et PC peuvent dénoter une totalité divisée, c’est-à-dire, un procès composé d’une série de procès analogues. C’est pourquoi ils sont employés à la dénomination d’une action itérative : Plusieurs jours il revint pour le voir ;

¨ l’action exprimée par les formes ponctuelles françaises n’est pas toujours achevée intérieurieurement ; la raison essentielle de leur emploi est l’achèvement de la limite temporelle au cours de laquelle se déroule l’action. C’est pourquoi PS et PC peuvent correspondre à l’aspect imperfectif russe. Quand l’action a un cadre temporel (circonstances du type dix minutes, deux jours, de 4 à 7 heures, longtemps) ou une limite (jusqu’à minuit), en français s’il s’agit d’un verbe imperfectif est employé un temps ponctuel, tandis que en russe on emploie l’aspect imperfectif, puisqu’il s’agit d’une action qui continue (l’aspect perfectif est possible à la transposition du verbe dans le mode d’action limitatif avec es préfixes по-, про-). P. ex. : J’ai dormi jusqu’à dix heures - Я (про)спал до десяти часов; J’ai travaillé hier soir très tard - Я (по)работал вчера допоздна.

De cette façon la totalité de l’action expriméepar les temps linéaires français touche non l’achèvement intrinsèque du procès, c’est-à-dire, l’atteinte par le procès de sa limite naturelle, mais plutôt les conditions extérieurs de son déroulement, sa limitation dans le temps. La signification de cadre temporel (commencement, fin, commencement et fin ensemble) y est représentée toujours, tandis que celle de l’achèvement – pas toujours. Tout cela permet de conclure que l’opposition imparfait/PS,PC exprime de préférence et avant tout une signification temporelle.

2. Catégorie du temps.C’est une catégorie modificatoire, une des catégories essentielles du verbe. Elle reflète les significations temporelles les plus communes - le rapport de l’action : a) au moment de la parole et b) aux autres actions. Le temps physique se déroule du passé au futur, et le point de repère divisant le passé et le futur est le présent . Ainsi trois plans temporels se forment-ils :

X

passé présent futur

Le temps grammatical se distingue du temps physique. Le présent physique n’existe pas réellement : il représente le point d’union du passé et du futur qui se déplace constamment. Mais le présent grammatical enveloppe un fragment qui inclut une partie du passé et une partie du futur. Le futur dans la réalité est indéterminé (à la différence du passé) ; les événements se rapportant au futur sont éventuels. Mais dans l’activité humaine le futur dénote des événements bien déterminés, autrement les gens ne pourraient pas planifier leurs actions. Le temps grammatical se distingue du temps physique aussi par ce que le point de repère peut se déplacer librement, p. ex. du présent au passé. Cependant le temps réel reste de fond pour le temps grammatical tout en créant des sèmes potentiels aux formes temporelles.



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