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Guy de Maupassant (1850-1893)



2015-11-20 588 Обсуждений (0)
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Questionnaire

1. Comment était la boutique où est entré Lucien? 2. Comment Lucien s’est-il présenté au libraire? 3. Quel était le sujet du roman de Lucien et dans quel genre était-il écrit? 4. Pourquoi le libraire a-t-il accepté de lire l’ouvrage et qu’a-t-il promis à Lucien? 5. Que pensait Lucien du bonhomme Doguereau? 6. En quel état est-il revenu chez lui et comment voyait-il son avenir? 7. Quelle a été la première impression de Doguereau à la lecture du roman et sa première intention? 8. Pourquoi s’est-il ravisé? 9. Combien de fois a-t-il baissé le prix et quelles raisons se donnait-il pour le faire? 10. De quoi a été frappé le libraire en entrant chez Lucien? 11. En quels termes a-t-il dit à Lucien son opinion sur son ouvrage? 12. Que promettaient à Lucien les paroles élogieuses du libraire et qu’est-ce qu’il a éprouvé en les entendant? 13. Quelles étaient les conditions que Doguereau a proposé enfin au jeune auteur et quelle a été la réaction de Lucien? 14. Comment a changé le ton du libraire devant le refus de Lucien et quelles raisons a-t-il donné pour justifier ses conditions? 15. Qu’a-t-il prédit à Lucien et à quelles conditions a-t-il promit de prendre le roman si Lucien se ravisait ? 16. Quelle idée vous faites-vous de Doguereau à la lecture de ce morceau? 17. Quelle idée vous faites-vous de Lucien? 18. Relevez les moyens stylistiques employés par l’auteur.

 

Exercices de vocabulaire et de langage

1 Quelles sont les significations du mot « manuscrit »? Dans quel sens est-il employé dans le texte? 2. Trouvez la famille de mots du substantif « hôtel». 3. Expliquez le sens du nom « griffonage ».4. Qui est « un homme d’affaire »? Quelle qualités doit-il posséder, selon vous? 5. Comment peut-on expliquer le sens de l’expression « une idée fixe »? 6. Qu’est-ce qu’ « une faute d’impression »? Quels autres types de fautes connaissez-vous? 7. Suffit-il d’ « avoir du talent » pour créer quelque chose d’important ? 8. Qu’est-ce que vous comprenez par: «un boncaractère », « un salecaractère », « un caractère sombre », « un caractère sociable », « un caractère difficile »? Que veut dire « avoir du caractère ; ne pas avoir de caractère »? 9. Comment est un homme « vaniteux »? La « vanité » est-elle un grand défaut? A quoi peut-elle mener un homme? 10. Qu’est-ce qu’une « personne modeste »? Comment se conduit-elle? 11. Donnez quelques compléments à l’expression « mener la lutte » en répondant à la question: Pour quoi et contre quoi peut-on mener la lutte? 12. Qu’est-ce qu’ « un enfant gâté »?

Exercices pour le travail individuel des étudiants

1. Composez des phrases avec le substantif « caractère » en employant les épithètes suivants: gai, patient, fort, inquiet, impatient, doux. Ex. : Ce garçon a un caractère méchant : il dévaste des nids des oiseaux, maltraite des petits enfants et ne cède jamais la place aux personnes âgées dans les transports communs.

2. Choisissez un homme de génie et expliquez en quoi consiste son génie, quel apport a-t-il fait à la science ou à l’art.

3. Ecrivez quelques cartes postales à vos parents ou à vos amis avec des souhaitsà cause de différentes dates mémorables. Essayez d’éviter des banalités.

4. Trouvez pour les mots et expressions en italique des mots et expressions de sens analogue . Ex. : Vous êtes très jeune. – Vous êtes bien jeune.

1. Doguereau vint à l’hôtel où demerait son futur Walter Scott. 2. Le libraire se ravisa. 3. Lucien préférait brûler son manuscrit. 4. Dites-moi votre sujet très brièvement. 5. Il a gardé toute sa vie l’habitude de faire la sieste après le déjeuner. 6. Lucien vivait dans une grande pauvreté. 7. C’est un roman dans le style de Walter Scott. 8. Il désirait voir son roman imprimé. 9. Elle fut très étonnée de cette nouvelle. 10. Laissez-moi le temps de penser.

5. A l’aide des préfixes donnez le contraire des adjectifs en italique.

Un exercice utile, un refus poli, une situation légale, une forme régulière, un hôte hospitalier, un malade patient, le monde matériel, un rêve réalisable, un projet réel, une réponse logique, un résultat prévu, une chose habituelle.

 

 

Guy de Maupassant (1850-1893)

Guy de Maupassant, célèbre écrivain français, est un des plus brillants représentants du réalisme critique du XIXème siècle. Né au château de Miromesnil, il connut une vie heureuse auprès de sa mère qui favorisa dès l’enfance sa vocation littéraire. Il écrivait ses premiers vers au séminaire d’Yvetot, puis au lycée de Rouen.

A Paris, fonctionnaire au Ministère de la Marine, puis à celui de l’Instruction publique, il apprit son métier d’écrivain sous la direction de Flaubert. A Flaubert, Maupassant dut encore une introduction dans les milieux littéraires parisiens et ses premières collaborations aux journaux. Ce fut comme poète que Maupassant se fit d’abord connaître. Son premier livre « Des Vers » (1880) groupait en effet l’essentiel de sa production poétique à cette date. A la même époque, Maupassant fut reçu chez Zola: une nouvelle « Boule de Suif », parue en 1880 lui valut son premier succès et détermina sa vocation de conteur.

De 1880 à 1891, il donna environ trois cents nouvelles, plusieurs livres de voyages, d’innombrables articles et six romans dont les plus célèbres sont « Une Vie », « Bel-Ami » et « Mont-Oriol ». Le succès lui ouvrit les portes de la haute société: ses derniers romans dépeignaient la vie mondaine.

Atteint d’une grave maladie, il s’éteignit le 6 juillet 1893. Maupassant se classe parmi les premiers grands maîtres de la langue française. La simplicité, la précision, la limpidité sont les qualités principales de son style.

 

Le Protecteur

Il n’aurait jamais rêvé une fortune si haute! Fils d’un huissier de province, Jean Marin était venu faire son droit au Quartier latin. Dans les différentes brasseries qu’il avait fréquentées, il était devenu l’ami de plusiers étudiants bavards qui crachaient de la politique en buvant des bocks. Il s’éprit d’admiration pour eux et les suivit avec obstination, de café en café, payant même leurs consommations quand il avait de l’argent.

Puis il se fit avocat et plaida des causes qu’il perdit. Or, voilà qu’un matin, il apprit dans les feuilles qu’un de ses anciens camarades du quartier venait d’être nommé député. Il fut de nouveau son chien fidèle, l’ami qu’on envoie chercher quand on a besoin de lui et avec qui on ne se gêne point. Mais il arriva par aventure parlementaire que le député devint ministre; six mois après Jean Marin était nommé conseiller d’Etat.

Il eut d’abord une crise d’orgueil. Il allait dans les rues pour le plaisir de se montrer comme si on avait pu deviner sa position rien qu’à le voir. Il trouvait le moyen de dire aux marchands chez qui il entrait, aux vendeurs de journaux, même aux cochers de fiacre, à propos des choses les plus insignifiantes:

- Moi, qui suis conseiller d’Etat...

Puis il éprouva un impérieux besoin de protéger. Il offrait son appui à tout le monde, en toute occasion, avec une inépuisable générosité. Quand il rencontrait sur les boulevards une figure de connaissance, il s’avançait d’un air ravi, s’informait de la santé, puis sans attendre les questions, déclarait:

- Vous savez, moi, je suis conseiller d’Etat et tout à votre service. Si je puis vous être utile à quelque chose, ne vous gênez pas. Dans ma position on a le bras long.

Et alors il entrait dans les cafés avec l’ami rencontré pour demander une plume, de l’encre et une feuille de papier à lettre - « une seule, garçon, c’est pour écrire une lettre de recommandation ».

Et il en écrivait des lettres de recommandation, dix, vingt, cinquante par jour.

Il en écrivait à tous les fonctionnaires de la République, jusqu’aux ministres. Et il était heureux, tout à fait heureux.

Un matin, comme il sortait de chez lui pour se rendre au Conseil d’Etat, la pluie se mit à tomber. M. Marin fut obligé de se refugier sous une porte. Un vieux prêtre était déjà là, un vieux prêtre à cheveux blancs. Avant d’être conseiller d’Etat, M. Marin n’aimait point le clergé. Maintenant il le traitait avec considération depuis qu’un cardinal l’avait consulté poliment sur une affaire difficile. M. Marin, qui éprouvait toujours la démangeaison de parler pour se faire valoir, déclara:

-Voici un bien vilain temps, monsieur l’abbé. Le vieux prêtre s’inclina :

- Oh! oui, monsieur, c’est bien désagréable lorsqu’on ne vient à Paris que pour quelques jours.

- Ah! vous êtes de province?

- Oui, monsieur, je ne suis ici qu’en passant. [...] Et soudain, prenant une résolution, il releva sa soutane comme les femmes relèvent leurs robes pour passer les ruisseaux. [...]

- Peut-on vous demander dans quel quartier vous allez?

- Je vais du côté du Palais-Royal.

- Dans ce cas, si vous le permettez, monsieur l’abbé, je vais vous offrir l’abri de mon parapluie. Moi, je vais au Conseil d’Etat. Je suis conseiller d’Etat.

Le vieux prêtre leva le nez et regarda son voisin, puis déclara :

-Je vous remercie beaucoup, monsieur, j’accepte avec plaisir. [...]

M. Marin reprit :

- C’est pour vous distraire un peu que vous venez à Paris, sans doute?

Le bonhomme répondit:

-Non, j’ai une affaire.

- Ah! C’est une affaire importante? Oserais-je vous demander de quoi il s’agit? Si je puis vous être utile, je me mets à votre disposition.

Le curé paraissait embarassé. Il murmura:

-Oh! C’est une petite affaire personnelle. Une petite difficulté avec... avec mon évêque.

-Mais c’est justement le Conseil d’Etat qui règle ces choses-là.

-Oui, monsieur, c’est au Conseil d’Etat que je vais. J’ai à voir M.Lerepère et M. Savon, et aussi peut-être M Petitpas.

M. Marin s’arrêta net.

-Mais ce sont mes amis, monsieur l’abbé, mes meilleurs amis, d’excellents collègues, des gens charmants. Je vais vous recommander à tous les trois. Comptez sur moi.

Le curé remercia. M. Marin était ravi.

-Vous allez voir, monsieur l’abbé, vous allez voir que, grâce à moi, votre affaire ira comme sur des roulettes.

Ils arrivaient au Conseil d’Etat. M. Marin fit monter le prêtre dans son cabinet, lui offrit un siège, l’installa devant le feu, puis prit place lui-même devant la table, et se mit à écrire:

« Mon cher collègue, permettez-moi de vous recommander de la façon la plus chaude un vénérable ecclésiastique M. L’abbé... »

Il s’interrompit et demanda :

-Votre nom, s’il vous plaît?

-L’abbé Ceinture.

M. Marin se remit à écrire:

« M. l’abbé Ceinture, qui a besoin de vos services pour une petite affaire dont il vous parlera. Je suis heureux de cette circonstance, qui me permet, mon cher collègue... » Et il termina par les compliments d’usage. Quand il eut écrit trois lettres, il les remit à son protégé qui s’en alla après un nombre infini de remerciements.

M. Marin accomplit sa besogne, rentra chez lui, passa la journée tranquillement, dormit en paix, se réveilla enchanté et se fit apporter les journaux.

Le premier qu’il ouvrit était une feuille radicale. Il lut: « Notre clergé et nos fonctionnaires.

« Nous n’en finirons pas d’enregistrer les méfaits du clergé. Un certain prêtre, nommé Ceinture, accusé d’avoir conspiré contre le gouvernement existant, soupçonné en outre d’être un ancien jésuite, et appelé à Paris pour donner des explications sur sa conduite, a trouvé un ardent défenseur dans le nommé Marin, conseiller d’Etat, qui n’a pas craint de donner à ce malfaiteur en soutane les lettres de recommandation pour tous les fonctionnaires républicains, ses collègues. »

M. Marin se dressa d’un bond, s’habilla, courut chez son collègue Petitpas qui lui dit:

-Ah ça, vous êtes fou de me recommander ce vieux conspirateur.

Et M. Marin, éperdu, bégaya:

- Mais non... voyez-vous... j’ai été trompé... Il avait l’air si brave homme... Je vous en prie, faites-le condamner sévèrement, très sévèrement. Dites-moi à qui il faut écrire pour le faire condamner. J’irai voir le procureur général et l’archevêque de Paris, oui, l’archevêque...

Et s’asseyant brusquement devant le bureau de M. Petitpas, il écrivit:

« Monseigneur, j’ai l’honneur de porter à la connaissance de Votre Grandeur que je viens d’être victime des intrigues et des mensonges d’un certain abbé Ceinture. Trompé par cet ecclésiastique, j’ai pu... »

Puis, quand il eut signé et cacheté sa lettre, il se tourna vers son collègue et déclara:

- Voyez, mon cher ami, que cela vous soit un enseignement, ne recommandez jamais personne.

D’après Guy de Maupassant , Le Protecteur.

Questionnaire

 

1. Qui était Jean Marin et pourquoi était-il venu à Paris? 2. Qui étaient ses amis? Quels sentiments éprouvait-il pour eux? 3. Et ses amis, comment le traitaient-ils? 4. Est-il devenu un bon avocat? 5. Comment est-il devenu conseiller d’Etat? 6. Qu’set-ce qu’il a éprouvé d’abord? Comment se manifestait chez lui ce sentiment? 7. Quel besoin a-t-il éprouvé ensuite? 8. Comment faisait-il pour satisfaire ce besoin de protéger? 9. Que lui est-il arrivé un jour qu’il se rendait au Conseil d’Etat? 10. Comment a-t-il lié conversation avec le prêtre? 11. Pourquoi le prêtre était si pressé et où se rendait-il? 12. Que M. Marin lui a-t-il offert? 13. Qu’est-ce que M. Marin a promis à l’abbé? 14. Qu’a-t-il fait en arrivant au Conseil d’Etat? 15. Comment a-t-il passé la fin de la journée? 16. Comment a commencé sa journée du lendemain? 17. Comment l’article dans la feuille radicale présentait-il l’affaire et quel effet a-t-il fait sur M. Marin? 18. Comment M. Marin a-t-il expliqué l’affaire à son collègue? 19. Comment a-t-il expliqué l’affaire dans sa lettre à l’archevêque et que lui a-t-il demandé? 20. Commentez les phrases ci-dessous : « Il fut de nouveau son chien fidèle, l’ami... avec qui on ne se gêne point », « Dans ma position on a le bras long ». 21. Ne trouvez-vous pas qu’un des traits de caractère de Jean Marin soit la suffisance? Comment se manifeste chez lui le désir de se faire valoir? Relevez dans le texte tous les faits et toutes les phrases qui le montrent. 22. Quels moyens stylistiques l’auteur a-t-il employé dans ce texte ?

 



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